Histoire d’eaux …

On a donc, ce samedi à Pto Nariño, pris une petite lancha pour se rendre al lago Tarapoto. Le petit bras de l’Amazone qu’on a emprunté était par endroit presqu’a sec. On a plusieurs fois dû quitter le bateau et poursuivre notre chemin à pied, dans le lit tantôt asséché tantôt boueux et marécageux du grand fleuve amaigri, laissant le sympathique lanchero se débrouiller seul à travers les fonds sablonneux. C’était pour résumer une merveilleuse matinée dont les moments forts furent la rencontre d’un lamantin (la vaca del Rio) qu’on a pu caresser. Un rêve d’enfant, en ce qui me concerne. Et puis la petite partie de pêche avec une canne rudimentaire dans les eaux pleines de vie du fleuve. Rivka a pris deux piranhas rouges, dont un était particulièrement gros ! Ce sont vraiment de très beaux poissons. De l’autre côté de l’embarcation je me suis contenté de nourrir le menu fretin des petits bouts de sardines qui nous servaient d’appâts. On a pris de jolies photos de tout ça. Avec le téléphone de Rivka. Mais en rentrant à l’hôtel on s’est aperçu qu’une bouteille d’eau mal fermée s’était vidée dans le sac qu’on avait emporté , rendant le téléphone inutilisable. Nous tenterons de résoudre ce souci lorsqu’on retrouvera des zones un peu plus civilisées. On a quitté Puerto Nariño et les rives de l’Amazone pour le kilomètre 11 de Leticia et un petit Lodge lové dans la forêt comme au sein d’un bien sauvage petit cocon.