Iquitos

Contrains et forcés, c’est donc en avion que nous y sommes arrivés, à Iquitos.

Plus grande ville au monde uniquement reliée par voie aérienne et fluviale. Moi je lui trouve des airs de Cuba d’Amazonie. Les couleurs, l’architecture, tout ça. La ville a connu son véritable essor vers 1880, grâce à l’exploitation du caoutchouc, ainsi que celle des des indiens utilisés comme main d’œuvre à peu de chose près gratuite. Les gros exploitants chinois, européens et brésiliens se sont fait des cojones en or massif, se faisant bâtir de splendides demeures coloniales. Les traces de Fitzcaraldo et du célèbre film de Werner Herzog avec Klaus Kinski sont partout.Avant de quitter la ville pour prendre le bateau sur l’Amazone jusque Leticia nous irons passer une nuit dans l’hôtel qui appartenait au producteur de ce film ( et qui à présent est tenue par sa fille) et dans lequel kinski et Herzog on dormi pendant le tournage. Il se trouve un peu perdu, en dehors de la ville. Ce vendredi matin on s’est rendus sur un vieux rafiot du début XX ème. A l’intérieur nous est retracée toute l’histoire  navale de la ville, ainsi que celle de l’exploitation du caoutchouc . Très intéressant. On était encore seul pour ce genre de visite bizarre. Et c’était bien agréable !

rivka mange une baguette fromage, dans un endroit tenu par un belge ( en vacances) hier j’y ai mangé un vol-au-vent frites. Mais ils ont aussi des carbonades flamandes, des croques, éclairs au chocolats, bières belges… Je fume un mapacho, (cigarettes de tabac brun roulées par les hommes dans le quartier de Belen). L’épaisse fumée qu’elle dégage est sensée éloigner les moustiques.Sur le bateau musée. C’est la saison sèche et les eaux du Rio Itaya ( inutile de prononcer le nom en bougeant les mains façon gens de la botte) sont bien basses. Les bateaux semblent donc tous s’être échoués.