De Barrichara, de la zénitude et de biens d’autres jolis oiseaux.

C’est hier vers 7 heures trente qu’on a pris place dans un combi de Villa de Leyva pour se rendre ici, à Barrichara. Qu’on a quitté la province de Boyaca pour celle de Santander. Les  paysages traversés étaient particulièrement beaux. Des montagnes partout, toutes recouvertes d’une végétation particulièrement luxuriante. Chaque fois que nos regards se posaient de l’autre côté de la vitre ils avaient droit à une autre carte postale. 
Barrichara est considéré comme l’un des plus beaux villages de Colombie 🇨🇴. Et ça n’a vraiment rien d’étonnant. Le décrire ? Des maisons coloniales aux murs blanchis à la chaux et aux toits de grosses tuiles rouge. Les balcons sont d’un joli vert un peu pétrole , ou bleus. Pareil pour les volets. Les trottoirs et les rues sont pavés de grandes pierres taillées. Perso je trouve ça sympa. Histoire de déplacer ma patte malade c’est plus simple que les cailloux de Villa. Notre hôtel se trouve toute en haut d’une de ces rues. La calle 6. Près de la capilla de Santa Barbara et du mirador qui surplombe le cañon du Rio Suarez. Le genre d’endroit qu’on avait dans un coin de la tête depuis pas mal de temps. Le lieu rêvé pour « descansar », se la jouer cool en bord de piscine, avec de la musique et tout ce qu’il faut pour se détendre, sans parler de la vue. Ni des cactus, des bananiers, des oiseaux jaunes à tête orangée, de ceux tout emplumés de bleus, ni de ceux encore dont le chant si élaboré rendrait folles nos gentilles mésanges. On va rester trois jours ici, avant de déplacer nos sacs dans un autre coin du village. Un truc rien que pour nous deux. On va même pouvoir cuisiner. Voilà qui, j’vous assure, ne devrait pas me faire de tort. 

vue du cañon du Rio Suarez…